dure journée pour nous, notre première ascencion en montagne, à 4300m. Ca reste modeste, mais ça suffit bien pour aujourd´hui. Nous sommes partis d´Otavalo avec un des enfants de la famille de l´hotel Geranio (rue Ricaurte, entre Morales y Colón), une des filles en vacance depuis hier et un couple de français. Les gens de l´hotel propose un tour dans leur superbe 4x4 Land Rover. On monte ave ce bolide des années 70 jusqu´à 3300m pour s´arreter au bord d´une lagune, très joli, perdue au millieu des montagnes toutes plus vertes les unes que les autres.

Jusque là, les routes étaient plutot pas mal, mais il fallait quand même un 4x4 pour passer dans les trous de la route.

On descend et on commence l´ascencion à pied du mont Fuyumbe (ça doit pas être ça, mais j´ai du mal avec les noms, je trouve qu´ils se ressemblent tous). Nos deux "guides" accompagnateurs ont plutot l´habitude et la jeune fille part comme un flèche dans la montagne. Nous (avec le couple de français), on a bien souffert la première demi-heure de montée, et après on a commencé à prendre un petit rythme tranquille qui nous a mené jusqu´au sommet, où le soleil n´était pas vraiment au rendez vous. On a juste eu le temps de regarder le paysage avec de nous trouver pris par au beau milieu des nuages. En haut, un petit almuerzo à base de pop corn et de bananes et un petit oiseau est venu nous rendre visite pour partager le popcorn. Pas frileux l´oiseau !

Après on est redescendu assez vite et il en ressort que la descente, et ben c´est bien plus fatiguant que la montée ... Arrivés en bas, le tour ne s´arrête pas pour autant, il nous reste une lagune à voir, à quelques kilomètres et cette fois-ci on y va en voiture. Là, c´est la petite blague du jour du guide et de sa soeur qui nous proposent de faire le trajet sur la galerie du land rover. Nous, comme on a bien aimé l´arrière des camionettes, on dit pas non, et le couple, comme il ne sont pas complètement débiles, ils disent pas oui.

Là tout allait bien les 30 premières secondes, parce qu´après la route est devenue vraiment pourrie et qu´il c´est mis à pleuvoir en plus du vent (le tout toujours à 3300m d´altitude). Et les autres dans le 4x4 qui se marrent tout en refusqnt de nous laisser descendre. Christophe avait récupéré une polaire en guise de coussin et moi, rien, comme si j´avais toujours préféré le contact des barres métalliques sur mes fesses. Finalement, au bout de 10 bonnes minutes, ils ont daignés nous laisser remonter à l´arrière du 4x4 le temps d´arriver à la lagune suivante, ou broutait tranquillement un troupeau de vache que notre venue à un peu déranger.

Bilan : voyager en 4x4 sur des chemins pourris, c´est bof, mais sur le toit, faut vraiment être insconcient pour accepter une telle proposition.

Après on est rentré à l´hotel complètement crevés autant par la marche que par l´altitude et le vibro-brassage du 4x4. En rentrant, on a tous les deux fait une bonne sieste, pris une bonne douche. En prime, j´ai écopé d´un bon mal de crane sans doute du au dénivelé.

Là ça va mieux depuis qu´on a pris des super buenas empanadas chez un argentin.

Voilà, demain c´est au repos en visitant les ateliers des artisans du coin