Quotidien : Guayaquil - Puerto Lopez , 15h46, lundi 15 Mars

Arrivés lundi soir à Guayaquil nous sommes restés jusqu´à jeudi dans cette ville qui n´est pas vraiment touristique, bien que la municipalité fasse d´énormes efforts pour changer la mauvaise réputation de la ville. Nous avons la chance de voir la ville par les yeux d´Hélène pour qui chaque jour est plein d´agréables surprises plus que de désanchentement. Nous avons donc arpenté les deux zones touristique récemment refaites pour accueillir les touristes : Un malecon (passage au bord du fleuve) de quelques kilomètres qui est presque une oeuvre d´art à lui tout seul. On y trouve des sculptures, des petits jardins exotiques, un 3 mats de la marine immense, brefs un petit havre de paix et d´enchantement qui comme tout beau musée à ciel ouvert est gardé par un nombre incalculable de gardes armés, environ 1 tout les 30 mètres. A moitié rassurant pour un premier contact avec la ville.

Ensuite nous sommes montés sur "Las Penas", la partie ancienne de la ville où a été refaite une montée jusqu´à un phare qui donne un superbe point de vue sur cette ville à perte de vue, moitié eau moitié béton dans les marécages de l´estuaire du fleuve. Du point de vue, on se rend aussi compte que seule la partie visible de la montée a été refaite et qu´il ne faut pas s´en éloigner de plus d´un paté de maison. Derrière ce décor de cinéma, des maisons en bambous a moitié defoncée, souvent sans toit et les rues ne sont plus que des chemins de terre.

La haut, on a quand meme fait un peu de pub pour la rehabilitation de la ville en répondant aux questions d´une journaliste télé. Bien sur, on a du éviter de dire que seule la partie visible etait jolie et nous contenter d´un : Oh oui, qu´est-ce que Guayaquil est une belle ville, touristes du monde entier, Venez !

Du coup, en dehors des zones touristiques, c´est beaucoup plus pauvre. On s´est balladé un peu dans le centre de la ville, pour aller jusqu´à l´alliance francaise où travaille Hélène et qui est un petit havre de paix et de bonne humeur. La encore, c´est l´alternance de batiments luxuriants et de rues à faire prospérer les marchands d´amortisseurs du pays.

Le jeudi, après ces quelques jours forts agréables (plutot pour les gens qu´on a rencontrés) on se décide à quitter la ville, sans savoir vraiment vers quoi cela va nous mener.

Notre première destination est la ville de Montanita, recommandé par quelques équatoriens croisés à l´alliance. Là pour moi, la grande découverte c´est le bus...

Les bus sont vraiment des poèmes à eux tout seuls. Difficile à raconter. C´est la course, sur des routes qui ne méritent pas vraiment qu´on les attaquent comme ça. Et le tout au rythme endiablé de la salsa et du merengue. Vraiment, je crois que je n´aurai désormais que de toutes petites sensations dans les parcs d´attractions. Enfin, j´exagère car on est là encore vite rassurés par les petites lumières qui clignotent au dessus du tableau de bord du chauffeur et qui éclairent alternativement "Dieux guide mon chemin" en rouge, en vert ou en jaune (c´est les couleurs de l´équateur).

Arrivés à Montanita, c´est un changement radical par rapport a Guaya. Une dizaine de patés de maison rassemblent des cabanes en bambous et réunissent une population plutot "jeunes aux yeux rouges". Saufs, qu´ils ne sont pas tous jeunes. L´ambiance y est quand meme très sympa et il semble que de nombreux amoureux du pays, anglai, allemands, ... ce soient construits un petit bar pour finir tranquillement leurs jours très très loin du stress de la civilisation.

Le lendemain (vendredi), Hélène nous a rejoins et après avoir fait un petit tour dans la ville nous décidons de partir pour Puerto Lopez, où le guide du routard indique de belles ballades à faire.

Re-bus, le meme fangio que la veille, et la meme salsa qui cette fois-ci me donne envie de danser.

Arrivés à Puerto Lopez, nous avons passé deux jours extraordinaires, surtout la ballade du dimanche matin, ou nous sommes entrés dans un parc naturel le long de la cote à marée basse avec un couple de Catalan vraiment sympa, Pera et Conchi, qui par la meme nous ont fait économiser à chacun 13$ d´entrée du parc. Enfin en guise de parc, il s´agit plutot de deux plages, car la végétation à cette époque l´année et bien brulée et seule la plage est belle.

Nous en avons profité pour nous baignés dans une eau chaude et calme comme un lac. On en a aussi profité pour prendre de sérieux coup de soleil car on est parti le matin sous la pluie, donc sans crème, et deux heures plus tard, on pouvait a peine marcher sur le sable pied nus tellement il était chaud. Depuis, c´est écran total de rigueur.

Voila, c´est la de ce premier week end, nous quittons le couple de Catalan pour partir chacun de notre coté. Hélène rentre à Guayaquil pour travailler et nous nous continuons notre périple sans encore de destination fixe.