Quotidien : Vive le bus , 01h19, samedi 07 Fév

Jeudi 5 février.

Nouvelle nuit dans le bus, la deuxième d´affilée et cette fois-ci très confortable. Par contre, les films dans les bus du Pérou sont largement aussi nuls que les films des bus équatoriens. J´ai droit cette fois-ci à un Dolph Lundgren, l´ennemi juré de Rocky IV. J´arrive à Lima qui ressemble à une grande ville de 10 millions d´habitants, juste le temps de changer de type de bus. je passe ainsi s´un business class tout comfort à un econo-tout pourri. Cela s´accompagne aussi d´un changement de station de bus, le standing du quartier est aussi revu à la baisse.

En route pour Ica, départ avec 2h de retard, sur fond de Waterworld, ce qui tombe bien puisqu´en ces temps de carnaval, la coutume veut que les jeunes lancent des bombes à eaux sur les gens. Une bombe éclate ainsi dans le bus, et tout le monde rit après une petite frayeur éphémère.

Le paysage est presque désertique avec de temps en temps un aperçu sur la mer. Globalement, il n´y a que du sable entre Lima et Ica, ville de sable d´apparence peu accueillante. Je suis d´ailleurs le seul à descendre, ce qui ne ressemble pas aux coutumes locales où ça monte et ça descend du bus n´importe quand. Un taxi me saute dessus et me propose d´aller à Huacachina, une lagune située à 10 minutes, que j´imaginais plus loin et à laquelle j´avais prévu de me rendre. Vu la situation, je dis oui et me retrouve dans une oasis au milieu du désert dans un hotel pas cher. Curieux décors que celui de ces dunes énormes et très hautes avec au fond une lagune et quelques palmiers.

J´ai juste le temps de boire un Pisco sour, un cocktail local bien bon, avant de monter sur une des dunes pour me poser un peu le temps que le soleil se couche.

Dans l´hotel, il n´y a que des anglophone, et je n´ai pas très envie de parler anglais, américains ou canadien. Je rencontre heureusement un andaloux de Malaga bien sympathique et finit la soirée un peu tôt pour me lever avant le soleil le lendemain.