Samedi 7 février Le rally touristique continue. Cette fois-ci dans un curieux désert de sable et de roche. Pour vous situer climatiquement l´ambiance, on m´explique qu´il y a en moyenne 2h de pluie par an. La journée commence tôt, j´ai rendez à 7h15 pour un vol au dessus des lignes de Nazca. Une grosse demi-heure de vol, sur une zone énormément désertique où le sol est marron noir à perte de vue. Le sol se suffirait presque à lui même comme spectacle, mais non, une fois encore la surenchère irraisonnable des hommes a laissé sa marque. On survole d´énormes dessins, juste fait dans le sable, sans plus. Et ils n´ont pas bougé depuis plusieurs centaines d´années. Une bonne leçon d´humilité pour les taggeurs et autres graveurs de bancs publics. Les dessins sont superbes et plutôt originaux. Alors, oeuvre originale des Nazcas ou piste d´atterissage pour extra terrestres, j´opte pour la première solution avec un grand respect pour cette civilisation méconnue Du coup, une fois descendu du vol, j´enchaîne sur la visite du cimetierre des Nazcas pour en savoir un peu plus. Un cimetière qui s´étend là encore sur des km carrés, dans le désert. Il commence à faire bien chaud et on voit de petits cyclones au loin. Le guide nous explique que ce sont eux qui nettoient naturellement tous les jours le désert et les lignes en emportant le sable amené par le vent. C´est quand même bien fait. On voit aussi au loin la dune la plus haute du monde, un tas de sable de 2000 m d´altitude, je n´irai pas y retenter le surf des sables. Plus tard nous visitons une fabrique de céramiques Nazca, et une fabrique d´or d´où ils extraient quelques grammes par jours, sur quelques tonnes de pierres ramenées des mines... le tout baigné par du mercure. Le cimitière reste intriguant et montre que les Nazca étaient une civilisation bien avancée, et on s´en rend compte rien qu´à leur cimetière où ils sont momifiés, face au soleil levant, et entourés de richesses, toiles, bijoux, céramiques,... Les deux visites suivantes ont plus pour but de nous faire acheter de l´artisanat local, donc on ne s´éternise pas. Le soir, une nouvelle nuit dans le bus direction Cuzco, la pire de toutes. J´ai mal à la tête, une petite insolation, à l´estomac une petite tourista, et le bus qui met 18h au lieu de 13h. La mauvaise route de montagne est coupée soit par des éboulements soit par des torrents. On arrive finalement et je me joins à deux français pour la recherche d´un hotel central et pas cher. Olivier et Marie, frère et soeur, qui font un petit bout de route ensemble. Lui est entrain de faire un tour du monde et elle est en vacances. Je ne pourrai pas aller au Machupicchu avec eux car j´ai trop besoin d´une journée pour me reposer et me refaire une santé. |
Quotidien | 21h51, le 21-2 |
Quotidien | 21h30, le 21-2 |
Quotidien | 1h42, le 7-2 |
Quotidien | 1h19, le 7-2 |
Quotidien | 0h58, le 7-2 |
Quotidien | 0h20, le 7-2 |