Vendredi 6 février Première nuit au Pérou dans un lit, il était temps. Ici, il fait tellement chaud qu´il n´y a pas de draps (mieux vaut donner ça comme excuse). Malheureusement la nuit est courte, levé 5h30 pour une ascencion de dune avant que le soleil et la chaleur ne vienne sur le sable. Le temps est un peu nuageux, mais la vue en haut des dunes reste incroyable. D´un côté du désert à perte de vue, et de l´autre une lagune de 100m de diamètre, qui se réveille tranquillement entourée de palmiers. En haut de la dune, quelques locaux font leur gymnastique matinaleà un bon rythme. 3h plus tard, je redescends de la dune en sautant dans le sable encore frais, en roulant un peu aussi, ce qui est à la fois drole et agréable. J´arrive à l´hotel et le temps du petit déjeuner je demande au patron s´il peut me prêter une planche de surf des sables pour que j´essaie. Pas de problème, si ce n´est que cette fois-ci le soleil est au rendez-vous. Me voici donc de nouveau en route pour le haut de la dune, le sable est maintenant presque brulant, et ça cogne sec. J´arrive en haut tant bien que mal, avec la tête qui chauffe sous mon bobet la seule ombre que j´aie, c´est celle du surf qui est à peine plus grand qu´une planche de skate. Je ne m´éternise donc pas là haut, juste le temps de mettre un peu de cire à bois sous la planche et de m´attacher les pieds. Me voila donc en route pour la descente, sur une pente presque impressionnante (50 degrés). Impossible de manier la planche et dès que je prends un peu de vitesse, le nez se plante dans le sable et je m´éclate complètement. Je ressaie tout schuss mais pareil, passé une certaine vitesse le nez se plante et je fais la crêpe sur le sable. Je réussi quand même à enchainer trois virages et me voici déjà en bas. Content d´arriver car finalement je préfère tomber dans la neige que dans le sable. Je rentre à l´hotel tel l´abominable homme des neiges, recouvert de sable, qui colle avec la sueur et je saute dans la piscine pour oublier cette expérience peu concluante. La prochaine fois, je prends une planche plus grande et j´attends le soir pour éviter la chaleur. Une douche et en route pour Nazca, voir les lignes dessinées au sol sur des kilomètres par les ancetres ou les extraterrestres. |
Quotidien | 21h51, le 21-2 |
Quotidien | 21h30, le 21-2 |
Quotidien | 1h42, le 7-2 |
Quotidien | 1h19, le 7-2 |
Quotidien | 0h58, le 7-2 |
Quotidien | 0h20, le 7-2 |