Vendredi 8 aout, 5h30.
Me voici donc à 6h05 du matin sur le toit du dernier wagon à ne pas être encore rempli de touristes en quête de "trains pas comme les autres". Le toit est encore humide et glissant mais le petit coussin loué pour l´occasion assure un comfort digne d´une seconde classe, le panorama en plus. Je m´installe à côté d´une équatorienne, Mirella, et viennent nous rejoindre quelques minutes plus tard un groupe de touristes belges. Malgré l´heure et le froid (on est toujours à plus de 2500m d´altitude), la bonne humeur est au rendez vous et les belges ont déjà la frite. (c´était trop tentant) A 7h la locomotive qui va nous emmener pour soi disant 3h de voyage - en fait 8h - nous fait comprendre qu´elle est en forme par quelques coup de klaxon à pas loin de 100dB. Noups aprtons quelques minutes plus tard sur une voie ferrée à l´allure désaffectée, ma après un mois de route hasardeuse j´ai appris à remettre ma confiance entre les mains des conducteurs. En quelques minutes le béton disparaît pour laisser place à la nature. Les 2 premières heures le paysage ressemble beaucoup à ce qu´on a vu en marchant du Quilotoa à Chugchilan. Il ya aussi de petits ruisseaux et quelques étendues marécageuses où broutent vaches, anes et chevaux. Le spectacle est également sur le toit du train car malgré le peu de place qu íl y a des locaux passent pour vendre bonbons, beignets, sodas, fruits, ... A 10h, on arrive à Guamotte, 1ère escale d´environ une 1/2 heure. Très bien pour se détendre les jambes. Tout le monde prend des photos de locaux qui sont plutot dociles et la scène prend la tournure d´une séance photos pour la montée des marches à Cannes. Faut dire qu´avec 600 touristes sur le toit d´un train, il suffit qu´un seul lance le mouvement pour que tous les autres suivent. A 10h30 on repart pour des paysages tojours aussi jolis et variés (voir photos). En plus les nuages se sont levés (merci à eux) et nous laissent voir le Chimborazo, toit du pays à 6800m. Les deux heures qui suivent sont un peu moins agréables car pour les passagers du 1er wagon, les vapeurs de charbon de la locomotive sont aussi pénibles pour le nez que pour les yeux. On arrive tant bien que mal vers midi à Alausi où je pense que c´est la fin du voyage. Mais non me dit Mirella, il nous faut encore aller à "la narine du diable" ... et en revenir.
C´est parti ! le train descend en accordéon un pan de montagne pour finir dans la vallée.
La descente est sympa et mouvementée car le train va tantot en avant
tantot en arrière en changeant sans cesse de voie.
Le reste de mon retour sur Guayaquil n´est que bus :
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Quotidien | 15h46, le 15-3 |
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