Fini Otavalo, nous avons passé une semaine plus qu´agréable à l´Hostal Geranio. La famille est vraiment sympa et attanchante. Le lieu est très propice aux rencontres et discussions avec les gens qui passent par là.

On a aussi fait le plein d´achat, entre les tapis à 20$, les pulls en laine à 7, les écharpes en alpaga ou encore les assiettes décorées. Tout est en couleur là bas pour le plus grand plaisir des yeux.

Nous repartons maintenant sur Quito, pour voir la capitale du Pays toujours avec Hélène arrivée vendredi soir pour le week end.

Pas de problème de bus cette fois-ci et nous arrivons samedi en fin d´après midi à Quito. Direction l´Auberge Inn qui nous a été conseillée à plusieurs reprises. Malheureusement arrivés là-bas, c´est plein mais ils nous indiquent un autre hotel situé à deux rues: la casa Bambu. Deux rues c´est peu dire car la 2ème rue monte sévèrement pente d´environ 30%, et à 2800m avec nos sacs, il ne nous en faut guère plus pour arriver en sueur devant une porte sur laquelle est écrit plutot discrètement Casa Bambu.

Là c´est le réconfort quand une jolie black, qui a manifestement laissée son sourire dans sa chambre, nous ouvre et nous fait visiter les chambres à 4 lits et 4$. Elle nous fait aussi faire un tour de la maison qui est immense et offre en terrasse une superbe vue sur Quito. C´est aussi la meilleure douche depuis le début du voyage, chaude et avec un bon débit.

Une fois installés, nous partons pour visiter la ville et faire notre première rencontre de nuit avec ce que nous pensons être le Quito Colonial. Ça ne nous emballe pas vraiment au début jusqu´à ce qu´on arrive sur la place principale du centre historique pour assister à la sortie du mariage du ministre du bien être social d´équateur. On fait une petite ballade dans ce quartier plutot chic et trop bien éclairé par rapport au reste de la ville, avant de partir manger dans le Quito moderne, Gringo Land comme ils l´appellent. C´est cher et les menus sont en anglais, ce qui est normal vu qu´il y a majoritairement des touristes. On fera mieux demain.

Dimanche 3 aout, c´est reparti pour une ballade de jour plus agréable dans Quito. On commence par déjeuner dans un café allemand dans le Quito moderne, pas par affection pour ce quartier ni pour les allemands mais parce qu´après les courses d´Otavalo, il nous faut retirer des sous. Le "café colibri" est sympa et il y a vraiment des colibris qui butinent l´arbre à l´ombre duquel nous déjeunons (en faisant quand même attention au pipis de colibris).

Ensuite, on file vers la vierge du Panecillo, une immense statue en aluminium sur laquelle on peut monter et qui offre un panoramique à 360 degrés sur Quito (va falloir attendre encore pour la photo). C´est assez impressionnant cette ville dans les montagnes avec des maisons à perte de vue.

Après nous être mis du Quito plein les mirettes, nous retournons dans le Quito colonial. Le dimanche, les rues sont fermées aux voitures et noir de monde. En plus, il y a un festival d´art de rue, qui pour sa deuxième édition accueille clowns, troupes de théâtre et un groupe de musique original, avec pleins d´idées mais à qui il manque encore un peu de travail. La foule est a peu près aussi perplexe que pour un concert de Sebkha Chot.

Le reste de la journée nous nous sommes balladés dans la ville, de parc en parc jusqu´à retourner à l´hotel pour raccompagner Hélène à l´aéroport et rentrer avec un chauffeur de taxi avec qui on parle foot, ce qui tombe bien vu que c´est un ancien joueur d´une équipe de Quito.

Le dimanche soir, tout est mort à Quito, même dans gringo land, et le lieu le plus convivial et cosmopolite est sans doute la casa Bambu, où se retrouve dans la cuisine commune 2 canariens, 1 hollandais, 1 australienne, 1 anglaise, 1 équatorien, 2 américains et notre petite délégation francaise. Chacun fait son voyage et donne des bons plans aux autres, le tout arrosé de vin espagnol régalé par le couple des Canaries. Seule une question reste en suspend, les canariens sont-ils ou non européen (comme les habitants des DOM TOM) ?

Le lendemain (lundi 4 aout) nous quittons la capitale pour Latacunga, juste le temps de faire sourire la jolie black et de nous faire regretter de partir.