Nous arrivons donc a Lago Agrio vers 6-7 h du matin avec un
controle passeport chaud. Les 3 francais que nous sommes se
balladent avec des photocopies, ce que n'aiment pas du tout les
militaires, mais on passe quand meme. Lago Agrio est
une ville au nord du pays, pres de la frontiere colombienne (d'ou les
controles) et c'est la ville la plus dangereuse du pays ...
Mais bon, on est
avec les guides, les 3 autrichiennes, 1 autrichien et les 3 allemands
(un petit gout d´europe).
Nous prenons finalement le bateau en debut d'apres-midi. Le bateau est une pirogue a moteur. On est 13 dedans avec tous les sacs a dos, la bouffe pour 5 jours, du materiel ... et ca ne coule pas, merveilleux.
Et nous voila partis dans la foret. Du vert, du vert, partout,
c'est superbe. Un singe par ci, un oiseau coloré par là ... et 2
heures de pirogue pour arriver finalement au camp, sommaire.
Un petit repas préparé par le cuisto de l'expédition et dodo dans
des cabanes en bois ouvertes sous moustiquaires. Côté hygiène, y'a
des toilettes (et oui) mais pour se laver, c'est dans la riviere.
Le lendemain, le jeudi, nous partons en pirogue voir un chaman, grand sage de son état (parait-il). Bien déguisé pour touristes, notre ami nous explique 2-3 astuces pour soigner les gens, nous fait une petite cérémonie et puis s'en fume une petite, cool le chaman. Rien de bien passionnant. Mais on se rattrape en faisant notre première marche dans la foret. C'est hyper dense, la végétation est luxuriante, et il y a des petites bêtes partout. Alors là, on suit le guide, et quand il passe à gauche d'un arbre, on ne passe pas à droite car on se prend la toile d'araignée de 1 m de diamètre avec tout ce qu'il y a dedans ... comme c'est mignon. Avant de continuer, il me faut désormais parler de notre guide : Edwin, vachement équatorien comme nom, mais il est bel et bien équatorien, bien costaud, bien bronzé, beau gosse il est vrai (ce n'est pas Emilie qui me contredira). Et on va découvrir au fil du voyage que c'est un vrai tarzan, sans blague. Si si, c'est vrai, il existe, on l'a retrouvé, c'est Edwin. Alors lui, pas peur, il prend les araignees (encore pas trop grosses, quelques centimetres) dans les mains, des chenilles de 10 cm, etc ... Il taille la route avec sa machette, il vous explique à quoi sert telle plante dans la foret, pour se soigner ... c'est vraiment son univers et pas le notre. On se dit alors qu'on aimerait pas passer la nuit la-dedans, brrrrr ... Et notre Edwin, allez savoir pourquoi, et bien il aime bien notre Emilie nationale ... Et quand Tarzan s'en mêle, ça ne rigole plus du tout ... Poursuivons. Nous revenons au camp. Et on repart pour une lagune où on se baigne. Super cool, tres sympa, avant d'ecouter le chant nocturne des oiseaux. Retour au camp. Le soir, apres le repas, on discute avec nos amis germaniques, mais c'est vrai qu'avec 4 autrichiens et 3 allemands, ca tourne facilement à l'allemand, qu'aucun de nous ne parle. heureusement, ils parlent tous bien anglais et en s'imiscant dans le groupe avec un peu de ténacite, on aura de bonnes discussions pendant le trip. Même dans l'Amazonie profonde, les allemands trouvent le moyen de siffler une petite bière. Ils sont terribles, et ça rigole de bon coeur. Bon, ca, c'est le côté un peu too much du voyage en forêt. Dans la nature, par moment, on aimerait bien être un peu plus en osmose, dans le silence, pour ecouter tous les bruits et voir les animaux. Pas toujours facile avec ces gars-là. Mais bon, c'est la vie de groupe, et ils sont tres sympas quand même. La nuit est finalement bien appréciée. On dort bien dans la nature et au passage, on mange très bien aussi. Le cuistot, Washington (pourtant bien équatorien) se décarcasse.
Le lendemain, vendredi, on reprend la pirogue mais cette fois-ci
pour 5 h de route. On change de forêt.
On se rend dans une forêt plus primitive (dixit le guide),
pour mieux voir les animaux (caimans, anacondas ...).
Nous voici donc arrives au second camp de notre séjour. Très sympa
sauf qu'il y a 5 matelas pour 18 personnes ...
alors les matelas sont réservés pour les
filles tandis que d'autres se font un lit avec des feuilles de
plataniers et que d'autres encore passeront la nuit sous moustiquaires
mais sur les planches.
Jour 4 : Samedi 16 aout, la résurrection de Tarzan Le lendemain, le samedi, nous partons pour une ballade de 3 heures en forêt. Et là, Tarzan nous fait halluciner. En à peu près 2 minutes chrono, Edwin nous abat un platanier de 20 cm de diamètre avec sa machette, le fait tomber en montant dessus, débite les feuilles supérieures pour nous faire des petits lits confortables pour 10 personnes avant d'entamer la mise en place d'un piège pour animaux, en 10 mn. Il aurait voulu impressionner les filles qu'il ne s'y serait pas pris autrement. Vont-elles craquer ?? Mystère ... L'après-midi s'est poursuivi par la pêche aux piranhas (c'est très bon). Gilou s'illustre en pêchant le premier piranhas. Emotions émotions en soiree quand on découvre une tarentule de la taille d'une main dans l'une des cabanes. Et bien, Edwin, pas peur, attrape la tarentule, fait toucher à tout le monde les pattes de la bête (très douces), avant de la laisser se promener sur son corps et de la relacher en pleine nature ... à quelques mètres de notre cabane ... cool.
Un peu plus tard, c'est une énorme blatte d'environ 6 cm que l'on
découvre sous notre moustiquiaire ...
Voila, c'est bientot fini. Retour le dimanche avec 7 heures de bateau. Au passage, Edwin voit un anaconda sur la berge, saute dans l'eau pour l'attraper et se le met autour du cou. Tranquille, non ? Après le bateau, 3 h de bus avec une crevaison de pneus, on arrive a 23h, ouf, on en est sortis vivants. Au bout de 5 jours de forêt, on a l'impression de s'être ressourcés, ça fait vraiment du bien. Pendant 5 jours, on a dormi en pleine nature, on était entouré de vert, on s'est lavé comme on pouvait dans la rivière, pas de glace pour se voir beau, non, rien que du naturel ... ou presque car il faut bien dire que ce n'´était pas très difficile à vivre vu qu'on s'occupait de nous en permanence (bouffe etc ...). Un trip un peu plus roots, un peu plus dans la foret, doit être bien sympa, mais plus chaud. A bon entendeur. Christophe |
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