Jeudi 7 aout, à Latacunga, je m´acharne une dernière fois dans un cyber café pour essayer de sortir mes photos car mes 2 cartes mémoires sont pleines de souvenirs visuels. C´est l´échec et je pars pour Riobamba.

A 14h, me voici à Riobamba à la recherche d´un hotel. Le routard en conseille un qui me plait : "pour budget très serré ou écrivain travaillant sur un roman très éxotique". 2 bonnes raisons donc d´y aller. La maison (Nuca Huasi) est vraiment jolie, c´est une immense demeurre coloniale avec un patio central et des étages à différents endroits, le tout assez propre contrairement à ce qu´on m´avait annoncé. Je fais un premier tour dans la ville sans autre but que de visiter.
Riobamba est une ville agréable avec beaucoup de maisons coloniales aux couleurs locales, jaunes, oranges, bleues, vertes. Donc même si les maisons ne sont pas toujours en très bon état le soleil donne de l´élat aux rues et il fait bon marcher dans cet arc-en-ciel de béton.

Plus tard, je me reconcentre sur mes objectifs de la journée : acheter un réveil, le billet pour le petit train et aussi manger. Je trouve un super réveil à 2$ et à 15h30 je finis dans une pizzeria car il est un peu tard pour un almuerzo. Je rencontre là un viel espagnol apparemment passionné par l´amazonie qui me propose de nous organiser 1 tour pour pas cher. Je lui dis que je l´appellerai plus tard quand j´aurais rejoins les autres concernés, Christophe et Emilie. Le type est sympa mais ne m´inspire pas totalement confiance. A voir donc.

C´est donc après un plat de lasagne bien conséquent que je file à la gare pour prendre mon billet pour le petit train (départ prévu le lendemain matin à 7h, d´où l´utilité du réveil). Il ne me reste alors plus qu´un soucis à régler, comment continuer à prendre des photos.
Lorsque je trouve un magasin de photos qui me le décharge en 1/2 heure, je refais tour dans la ville où les gens me paraissent plus joyeux et les maisons encore plus colorées.

Le soir venu, après avoir passé 2h à mettre les photos sur internet, une soupe, un seco et au lit car le réveil à 5h le lendemain matin risque d´être dur.
Je mange dans un kiosque à côté de la gare car c´est là qu´il y a manifestement le plus d´animation : 4 petits comedor populaire où défilent sans cesse des gens pour un repas à 1$ ou une petite bière du soir.
Après ça, je rejoins mon palace colonial pour une petite nuit qui n´aura même pas besoin de me porter conseil dans l´insouscience de mes vacances.