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29 Mar 2024 | 15:19:52

Quotidien : La descente des Andes 2, Latacunga
15h46, lundi 15 Mars

Nous arrivons à Latacunga lundi 4 aout vers 12h et à 14h30 on a réglé les petites contingences matérielles de l´hotel et des tours dans la région. Du coup on traine dans la ville, pour chercher du dentifrice, du gel douche et éventuellement de cd de salsa. Gros programme qu´on réussi à tenir. En plus, nous avons pris un café dans une pseudo-librairie où le principe est de prendre un livre en buvant son café. Si le livre te plait, tu l´achete. On est reparti chacun avec un livre en espagnol, histoire d´améliorer notre grammaire. Le soir, je bénis le café internet qui me permet à jour le site.

Le lendemain matin nous partons pour la lagune de Quilitoa avec 3 italiens, 1 guide et un chauffeur de taxi reconverti en chauffeur de minibus 4x4 pour l´occasion. Suivent 2 bonnes heures pour faire 60km, mais ça reste comfortable. Plus on s´éloigne de la civilisation, plus la nature est belle. Passée la ville de Zumbahua, les indigènes cultivent pour leur nourriture et c´est à peu près leur seule activité, avec le tourisme ...

A quelques kilomètres de là, la lagune de Quilotoa, un ancien volcan qui serait toujours en activité. C´est une merveille, il faut y être pour vraiment saisir la beauté de ce lieu. Je suis curieux de savoir à quoi ressemblera le bled dans 10 ans. En tout cas le tourisme autour de la lagune permet aux indigènes de vivre et de s´équiper petit à petit (l´eau courante est encore à 25km du village et dans un an ou deux ils auront le télephone ... et internet).

En haut du cratère, à presque 4000m, on voit très loin les montagnes alentours et des patchworks de champs cultivés. Et c´est là qu´on va dormir. Au moment où on s´apprete à descendre du sommet du cratère à la lagune il n´y a plus de nuage au dessus de nos têtes et la lagune prend une couleur qui rappelle les mers du sud.

Durant la descente on croise de nombreux indigènes qui font l´aller retour avec leur animaux (chevaux, anes, chèvres, moutons et lamas) et qui sont contents de se faire prendre en photo pour quelques centimes de dollars ou des bonbons. Il faut prendre les richesses là où elle sont.

Arrivé en bas de la lagune, une petite 1/2 heure de marche ou le sol varie entre des rochers, des canyons et de la plage. Il fait très chaud car il n´y a plus de vent et le paysage est encore très différent. Les locaux proposent de remonter en cheval ou à dos d´ane pour 3$ mais nous en bons marcheurs économes on va se la faire à pied la montée.
Plein de sable dans les chaussures, je me suis pris un instant pour David Caradine, le petit scarabée à marcher tout essoufflé dans le sable en plein caniard. Sauf que là, il y avait des indigènes qui nous doublaient en courant dans la montée pour suivre leur monture et le touriste qui était dessus. Ah ! ils sont pas grands mais ils ont la forme.

Arrivé en haut, nous sommes allés déguster le plat préparé par la patronne de l´hotel. En fait le mot hotel est un peu éxagéré pour la structure d´accueil. C´est cependant un des repas que l´on a le plus apprécié, même si le riz-poulet-oeuf à force ça perd de son orginalité. Les italiens, guides et chauffeur sont ensuites repartis et nous voici presque livrés à nous mêmes, dans ce décor paradisiaque. On s´est posés au bord du cratère, près d´un cheval attaché à une motte d´herbe, pour contempler et profiter de l´instant présent. Que du bonheur avec quelques paysans passants de temps en temps. S´il reste un lieu bien tranquille sur cette terre, c´est peut-être bien là-bas. Une vrai communauté ou chacun partage son bien et le fruit du tourisme avec les autres. Notre nouveau guide Ernesto est un type qui a l´air très gentil et en paix avec son ame. Il nous a parlé un peu de la comunauté et de sa vision du tourisme non pas comme une invasion mais comme une découverte (j´aimerai être sur qu´on ne lui ait pas expliqué ça enrobé de chocolat).

En fin d´après midi, nous avons attendu le coucher du soleil sur les montagnes et puis la température a chuté d´un coup d´un seul. Pour se réchauffer on a rien trouvé de mieux que de jouer au foot avec les jeunes du village (voir article). Après ça autant dire que le repas était plus que bienvenue : une soupe, du riz, du poulet et des oeufs, le bonheur avant d´aller nous coucher avec 4 couvertures doublées (mais le froid qui connait a route est venu par en dessous, du matelas !).

Le lendemain matin, au lever du soleil, c´est reparti pour une 1/2 journée de marche pour rejoindre un petit village au joli nom de Chugchilan avec Ernesto qui a un bon rythme. Pour que vous visualisiez un peu, nous sommes partis de Quilotoa en haut du cratère, on est allé en face par la crête du cratère et on est ensuite descendu dans la vallée pour rejoindre le village dans la colline d´en face. La ballade est très agréable, et sans guide je crois qu´il est impossible de trouver la route car on passe tantot par les chemins des incas, d´environ 50cm de large qui foisonnent dans la montagne, tantot par des routes de campagnes, tantot par des canyons faits par les pluies (el niño) tantot par des morceaux de plage (et oui c´est surprenant) tantot par des champs de paysans.
On a rencontré deux américains qui marchaient depuis 3h et était à peine à 30 min du village. Notre guide nous a donc laissé sur la fin lorsqu´il ne restait presque plus qu´une route possible (enfin une montée d´une bonne demi heure) et a filé rejoindre les deux américains pour qu´ils aient une chance d´arriver avant la nuit.

Arrivés à Chugchilan, besoin d´un rafraichissement, on se pose dans une épicerie pour un coca cola qui rappelle à Christophe le film des nuls "et pendant ce temps là à Vera Cruz ..."
Le bled est tout petit, mais il y a quand même une route qui va nous permettre de rejoindre notre point de départ : Latacunga.

Là, notre départ c´est un peu précipité car le gérant de l´épicerie, résidant à Latacunga, repartait directement sur Latacunga et propose de nous emmener pour pas trop cher. Un petite heure de "route" jusqu´au village suivant, à 5 avec des gros sacs dans un 4x4 et mon voisin qui part dans un délire quand je lui dit qu´en France on a plus de 1000 fromages différents. Il s´imagine qu´on fait du fromage avec tous les laits possibles : chat, cheval, ... et même peut-être du fromage de femme (pourquoi pas ?).

Sur la route le paysage était trop beau et Christophe veut en profiter un peu encore alors nous laissons notre convoi à Sigchos pour manger devant les montagnes et prendre le bus un peu plus tard.

Je crois que ces deux jours gagnent pour l´instant la palme des ballades en Equateur, ce qui n´enlève rien à la beauté des autres lieux.

Pour la suite, nous nous séparons temporairement, Christophe part pour faire l´ascencion du Cotopaxi (5800m) sur deux jours et moi je pars rejoindre Hélène à Guayaquil en passant par Riobamba et son petit train.

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... et c'est plus joli avec Mozilla. Enfin modèle pour poster un article (attention au traits)

Thème graphique pour faibles résolutions (TX)